Le temps de l’incertitude (Capsule 2) – Roch Saüquere

Il est une plaie que les scientistes ne sont jamais parvenus à expliquer, si ce n’est en bottant en touche…

De nombreuses exégèses de l’Ancien Testament s’attachent à donner une réalité historique au chapitre emblématique de l’Exode, tout en écartant l’aspect “magique” du récit.

Cet exercice rationaliste, entièrement basé sur la science et niant totalement le rôle d’un dieu omnipotent du nom de Yahvé, vise à donner un fondement réaliste à cet épisode qui marqua l’implantation du peuple hébreux en terre Promise.

Selon ces exégètes, il suffit d’enlever le fatras fantastique emprunt de superstitions qui encombre le récit de la Bible, pour retrouver l’histoire et les évènements tels qu’ils se sont produits réellement. L’idée pourrait être séduisante si elle n’était pas servie par un parti pris sombrant parfois dans la mauvaise foi, et défendue avec des arguments tirés par les cheveux. Ainsi se trouve alors élucidé grâce à un séisme (l’eau se retire avant de revenir), le mystère de la mer rouge qui s’ouvre au passage des Hébreux, tout comme celui de la manne tombée du ciel chaque matin en plein désert et qui permettait de nourrir le peuple (phénomène chimique en partie dû à la rosée).

L’un des exercices favoris de ces exégètes consiste à expliquer le plus scientifiquement possible, c’est-à-dire en supprimant toute intervention “supérieure”, les nombreuses plaies d’Egypte qui ont contribué au départ des Hébreux.

Rien de plus simple que d’expliquer par une épidémie ou un empoisonnement alimentaire la plaie qui frappe mortellement le bétail égyptien tout en épargnant celui des Hébreux.  Il leur suffit également de disposer d’une savante encyclopédie médicale pour expliquer la plaie des ulcères formés par une éruption de pustules. De la même manière, la pluie de grêle devient un phénomène climatique certes exceptionnel mais finalement tout à fait banal. Idem pour la plaie des sauterelles. De même, ces exégètes expliquent les ténèbres qui s’étendent sur l’Egypte durant trois jours par l’éruption d’un volcan à l’autre bout du monde. Ainsi les explications avancées mettent à chaque fois au placard toute idée d’intervention “extérieure”.

Aux yeux de ces chercheurs, ces catastrophes naturelles ne se sont d’ailleurs pas enchaînées mais elles ont frappé l’Egypte sur plusieurs années. C’est bien plus tard, avec la nécessité d’unifier un peuple autour de l’idée d’un Dieu qu’il fallait craindre impérativement, que cette narration “magique” s’est imposée, incitant les scribes à concentrer tous ces évènements pour leur donner un air extraordinaire et terrifiant.

Certes, le discours se tient, et comme le monde pourrait être merveilleux si ces exégèses avaient raison. Si tout pouvait être aussi simple, et si nous pouvions tout expliquer rationnellement. Malheureusement, il est une plaie que les scientistes ne sont jamais parvenus à expliquer, si ce n’est en bottant en touche, prétextant que les scribes l’avaient inventée de toutes pièces pour inspirer la peur. Il s’agit de la mort de tous les premiers-nés d’Egypte.

Exode. 11.4  Moïse dit : Ainsi parle l’Éternel : Vers le milieu de la nuit, je passerai au travers de l’Égypte ;11.5 et tous les premiers-nés mourront dans le pays d’Égypte, depuis le premier-né de Pharaon assis sur son trône, jusqu’au premier-né de la servante qui est derrière la meule, et jusqu’à tous les premiers-nés des animaux.

Sur cette affaire, les exégètes se sont toujours cassés les dents. Comment expliquer une sélection aussi précise, chirurgicale pourrait-on dire ? Il n’existe pas de maladie qui soit capable d’une telle précision. Et pourquoi les scribes auraient tout inventé ici alors qu’ils se seraient appuyés sur des faits réels dans le cas des autres plaies ?

Je me suis moi-même longuement penché sur cette question. Vous allez peu à peu vous familiariser à ma thèse selon laquelle, des « extraterrestres » en rupture de ban se seraient emparés de la Terre, et auraient créé l’homme à leur image, le conditionnant pour en faire un esclave idéal. Ces “faux dieux” se seraient arrangés pour que l’homme ne soit ni trop stupide, ni trop intelligent, ni trop fragile, ni trop résistant, et soit doté d’une espérance de vie limitée. La suite on la connaît. Il arrive parfois que la créature échappe en partie à son créateur…

Bref, essayant d’être le plus logique avec cette idée d’une intervention « extra-terrestre », et partant du principe que le récit biblique est le compte rendu fidèle d’évènements réels, je buttais moi aussi sur cette plaie. Comment Yahvé s’y était-il pris pour exterminer uniquement les premiers-nés, (indifféremment humains et bétail) d’Egypte ? Cela restait pour moi un mystère. J’avais beau retourner le problème dans tous les sens, je n’arrivais pas à trouver la technologie qui avait permis ce tour de force. C’était sans doute un de ces tours de passe-passe dignes des plus grands prestidigitateurs, un de ces tours que ces Dieux de l’antiquité aimaient à sortir de leur chapeau au bon moment pour impressionner le troupeau.

Prenez le temps d’y réfléchir un instant et vous verrez. Quelle que soit la nature du Dieu la réponse n’est pas criante.

Mais tout à coup une solution m’est apparue comme une évidence. C’était comme si j’avais trouvé le “truc” du magicien. Et cette solution par sa logique aussi surprenante qu’imparable est venue justement conforter la théorie de l’intervention de ces « extraterrestres » sur la Terre.

Je vous raconterai tout ça la prochaine fois, dans la prochaine capsule du temps de la révélation.

A suivre …

Rendez-vous le 29 Avril 2017

Roch Saüquere

 

Photo: Encarna

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